Désir vierge...
Désir vierge...
Désir vierge sentant l'écume,
Le silence et l'illimité;
Horizons que le vent parfume,
Et qui tanguent vers la clarté.
Laissez-moi fuir au bout du sable,
Ma tristesse à même la peau,
Je ne veux que l'insaisissable,
Et ce coup de ciel au cerveau.
Là-bas, nulle espérance, nulle,
Mais du soleil entre les dents;
Bonheur sauvage où tout s'annule,
Où l'oeil s'ouvre, mais en dedans.
Rien qu'un oubli sans latitude,
Sous les cieux jetés comme un pont
Entre l'âme et la solitude,
Dans l'espace où rien ne répond.
La croix de sable, 1927
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