Pour un de ma terre
Pour un de ma terre
Va, tu arpenter la ville et ses faubourgs,
Clapoter dans ton rêve, en fixant les murailles,
Rien ne remplacera l'odeur de nos broussailles,
Et l'ample solitude où s'endorment les ksour.
Pour nous, qui sommes nés dans un berceau de pierres
Et qui sucions le jour en tirant sur le ciel,
Il faudrait que ce bleu qu'on nous offre fût tel,
Qu'en le buvant, l'âme éclatât dans la lumière.
La croix de sable, 1927.
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