Labeur
Labeur
Instants que je poursuis avec un e âpreté
Chaque soir plus jalouse et d'autant plus féconde
Que l'hiver qui m'anime égale en densité
Tout soleil dont mon coeur a mesuré les ondes.
Nulle halte, l'oubli siffle et la mort est là,
Ses jarrets emmêlés aux nôtres, torse àtorse,
Qu'attends-tu? Forge l'ombre et des vers que voilà
Peuple la solitude où s'accoude ta force.
La croix de sable, 1927
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