Fumée, oiseau-fantôme
Fumée, oiseau-fantôme
Il faudrait mesurer l'espace en cet instant
Puisqu'il nous a rejoints et que se multiplie
Le désir d'adorer. Blottis contre le temps,
Sommes-nous pas, ce soir, plus jeunes que la vie?
Ah! qu'il nous soit permis, à nous, buveurs du ciel,
De nous étreindre à en pleurer; que sous nos tempes
Résonne ta douceur, ô sillage irréel,
Fumée, oiseau-fantôme et musique des lampes.
La croix de sable, 1927.
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