Le timgad
Le timgad
D'un bleu sourd le vaisseau que les octobres voilent,
Il avance, alourdi d'espérance fanée,
Et pour mieux saluer cette force inclinée,
Le vieux port a repris sa courbure d'étoile.
Ah! dis-nous s"il existe au large d'autres pleurs;
Si le calme, à grands coups, peut ruisseler des soirs,
Si l'oubli, franchissant des espaces meilleurs,
Peut recréer un ciel qui nous puisse émouvoir.
Oui, dis-nous si l'exil joyeux et volontaire,
La houle, le silence et les baisers du vent,
Ont incrusté du ciel dans ton mât de misère,
Pour que mon coeur y monte ainsi qu'un survivant.
La croix de sable, 1927.
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