Le kif
Le kif
Petite chose arabe et qui brûle cœur
Sans tqu'on s'aperçoive, hallucinant parfum,
Clavier des soirs perdus, hymne de la douceur,
Que peux-tu contenir pour que chacun,
Parmi les plus subtils,
S''agenouille vers toi en baisant ta fumée?
Voluptueux servage où la chair, semble-t-il,
S'allège et vient mourir, où des voix bien-aimées
Propagent leur puissance.
Et revoici, dans ton intégrité, l'oubli.
Aveuglés de silence,
Nous franchissons le soir et demeurons blottis
Contre l'éternité.
Les Versets du Soleil, 1921
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