Quand j'aurai terminé ma tâche
Quand j'aurai terminé ma tâche
Quand j'aurai terminé ma tâche,
Quand mon cerveau, n'en pouvant plus,
Dormira jusqu'au bord, qu'on étende une bâche
Sous le ciel et qu'on prévienne Dieu. révolus
Tes printemps, ma petiote.
Ah! ce ciel qu'on remâche.
Allons, allons, remets encore
Ce vieux pichet sur l'escabeau.
Fait-il soif, quand on jeûne en boutonnant l'aurore.
On dirait que nos jours, voulant avoir plus chaud,
Boivent à même leur détresse. Qu'on redore
Jusqu'à ma semelle qui bâille,
Pour que la mort et son écu
Proclament par-dessus les toits, tes funérailles,
Coeur qui roules carosse ou quelque tapecu
Valant son pesant d'or, étant juste à ma taille.
Le credo sur la montagne, 1934.
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